Éloïse

 

 

Eloïse

 

AU PAYS D’ELOISE............................................................................. 9

L’ENFANT AU BERCEAU................................................................. 10

IL EST UNE PETITE FILLE................................................................. 11

ELOISE................................................................................................ 13

MON EPOUSE, TA MAMAN............................................................. 14

L’ADORABLE ENFANT..................................................................... 15

LE LIT D’ELOISE................................................................................ 17

A LA VIE, A L’AMOUR, A LA MORT............................................... 19

PAPILLONS DE L’HIVER.................................................................. 20

 

Reflets d’une époque.................................. 21

 

L’AIR DU TEMPS JUVENILE............................................................. 23

LE TRISTE SORT D’UN TRISTE SIRE............................................... 25

 

 

 

 

 

 

 

AU PAYS D’ELOISE

 

 

 

Il faut que je te dise,

Tendre brin d’Eloïse

Que si la mer est grise,

Prends un pinceau et peins

Des cœurs, des yeux, des mains,

N’écris pas le mot « fin»

 

Ne fais pas la sottise

De laisser ta chemise

Et prendre ta valise

 

L’eau bleue attend ton bain

Car ses flots sont les tiens

Et ceux de tes copains,

Laisse au loin tes hantises,

La Terre est ton église

Et l’Amour, ta devise !

 

 

 

 

 

L’ENFANT AU BERCEAU

 

Je suis fier devant

Ce joli berceau

Avec mon enfant

Qui cherche ses mots

A l’abri des vents

Du froid et de l’eau

D’un hiver tout blanc

 

Le balancement

Du joli berceau

Avec mon enfant

Est un beau cadeau

Pour Papa, Maman

Qui gardent au chaud

Ce bébé charmant

 

L’environnement

Du joli berceau

Avec mon enfant

Est fait de cerceaux

Qui dans leurs élans

S’envolent très haut

Jusqu’au firmament

 

Je suis très content

Du joli berceau

Avec mon enfant

Car dans son château

Les yeux scintillants

Elle attend des flots

D’amour maintenant…

 

 

 

 

IL EST UNE PETITE FILLE

 

 

Il est des nuits d’hiver

D’un ciel ensoleillé

Et des eaux de rivières

Par l’âtre émerveillées ;

 

Il est des feuillaisons

Qui affrontent le temps

Apportant frondaison

Caressée par les vents ;

 

Il est des floraisons

D’horizons si oranges

Qu’ils donnent aux saisons

D’éternelles vendanges ;

 

Il est des paysages

Où les landes s’habillent

Du plus beau des présages

Dans les regards qui brillent ;

 

Il est des fruits si purs

Qu’ils portent leurs oboles

Dans les bras du futur

Transformé en idole ;

 

Il est des écureuils

Sautant de branche en branche

Au-delà des écueils

Pour une robe blanche ;

 

Il est des mots d’amour

Traversant les années

Sans changer de contour

Sans devenir damnés ;

 

Il est dans les campagnes

De grands jardins de fleurs

Qui toujours accompagnent

Des myriades de cœurs ;

 

Il est des coquillages

Gardés précieusement

Trouvés lors de voyages

Au fond d’un océan ;

 

Il est des rêves fous

Nichés dans des bourgeons

Qui offrent leurs bijoux

Au seuil de l’éclosion ;

 

Il est des chevalets

Où naissent des peintures

Colorant les palais

Ainsi que les masures ;

 

Il est des gouttes d’eau

Glissant le long des troncs

Pour mieux être ruisseau

Et porter votre nom ;

 

Il est des cris d’enfants

Apportés par la brise

Auprès du même sang

Qui embrasse Eloïse !

 

 

 

 

ELOISE

 

 

Chère Eloïse

Tendre cerise

Ma gourmandise

Reçois mes bises

En friandises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

…/… 

 

© Eric Enderlin & Éditions du Paradis

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